OFFRIR À LA JEUNESSE LE POUVOIR DE CONSTRUIRE SON AUTONOMIE

De la petite enfance à l’adolescence et jusqu’à l’âge adulte, nous souhaitons mieux accompagner les jeunes nordistes et leur offrir toutes les chances de grandir et de s’épanouir dans notre département.
Le Nord doit répondre aux besoins et aux aspirations de la jeunesse qui représente l’avenir de notre département.
Nous nous mobiliserons sur plusieurs enjeux prioritaires : la prévention dès le premier âge et la protection des plus fragiles, l’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi des jeunes ainsi que l’engagement, l’ouverture et la citoyenneté des jeunes.

REINVESTIR LE DOMAINE DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE

Dans notre département, beaucoup trop d’enfants vivent encore des situations insupportables de maltraitances ou de négligences graves. Bon nombre d’enfants souffrent également de carences affectives et/ou éducatives qui compromettent gravement leur développement physique et cognitif. Dans ces deux cas de figure, l’Aide Sociale à l’Enfance a un rôle crucial à jouer pour apporter protection et sécurité à ces enfants.

Aujourd’hui, plus de 20 000 enfants nordistes sont accompagnés par l’aide sociale à l’enfance : un chiffre malheureusement croissant depuis 2007.

Chaque enfant compte. Nous devons tout faire pour améliorer l’accompagnement des enfants confiés au service de l’aide sociale à l’enfance. Chaque mineur doit pouvoir bénéficier d’une prise en charge adaptée à ses besoins fondamentaux, besoins qui diffèrent selon le parcours familial, parfois traumatique, de l’enfant. La gestion trop « administrative » de la protection de l’enfance fait partie des problèmes régulièrement soulevés par les travailleurs sociaux. Cette logique doit progressivement s’éteindre au profit d’un retour vers le cœur de métier des travailleurs sociaux enfance : l’accompagnement quotidien, sur le terrain, des enfants confiés à l’ASE. Dans une logique de prévention, les travailleurs sociaux doivent également pouvoir consacrer du temps de terrain pour accompagner les familles, c’est à dire, pour soutenir la parentalité et aider à recouvrer un fonctionnement familial équilibré.

Entre 2015 et 2021, la protection de l’enfance n’a malheureusement pas été confortée. Ainsi, les travailleurs sociaux du département se sont mobilisés à l’automne 2018, afin de dénoncer les difficultés de prise en charge des mineurs en raison du manque de places d’accueil, en hébergement collectif comme en accueil familial, et du manque de moyens d’accompagnement.

Afin d’évaluer la situation, nous avons demandé la création d’une Mission d’Information et d’Evaluation sur l’aide sociale à l’enfance. Ce travail nous a permis de mieux cerner les carences, les besoins immédiats et les perspectives de la politique de protection de l’enfance qui a été durement touchée durant le mandat par de multiples désengagements financiers.

Débloquer des moyens supplémentaires pour accueillir dignement les enfants en mal de protection

Nous créerons 1 000 places d’hébergement afin de compenser les 700 places supprimées lors du mandat 2015-2021. Il est indispensable de renforcer les moyens d’accueil dans les établissements de la protection de l’enfance mais aussi de proposer plusieurs types d’hébergement (collectif élargi, petit collectif…) La diversité des modes d’accueil et d’hébergement est impérative afin de ne pas imposer à des enfants des places d’accueil ne correspondant pas du tout à leur profil et à leurs besoins spécifiques.
Le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, consacré par la loi, doit se traduire en acte par une offre réellement adaptée. En parallèle, nous optimiserons et adapterons l’accueil d’urgence au sein des MECS.

Nous mettrons également en place des outils permettant d’évaluer les moyens nécessaires à la mise en œuvre de la politique de protection de l’enfance alors que les besoins ne faiblissent pas dans ce domaine. Nous prévoirons un « pool de remplacement » de travailleurs sociaux comme dans le milieu hospitalier pour éviter les situations de crise.

Enfin, nous créerons une mission interdépartementale de suivi des foyers d’accueil. Il s’agira d’améliorer la sécurité des enfants en partenariat avec les établissements, d’harmoniser les taux d’encadrement et de trouver des réponses supplémentaires pour les situations plus complexes.

Sécuriser davantage les parcours des enfants

Il est nécessaire de stabiliser les parcours des mineurs au sein de l’aide sociale à l’enfance, particulièrement pour les accueils de long terme. Nous veillerons à la mise en œuvre effective pour chaque jeune confié du Projet Pour l’Enfant. Le P.P.E. est l’instrument au service de l’intérêt du mineur. Il doit préciser les actions menées avec l’enfant, ses parents, son environnement ainsi que les objectifs prévus. Le P.P.E. doit permettre de coordonner le parcours de l’enfant et éviter les ruptures dans la prise en charge. Le P.P.E. sera systématisé et personnalisé.

Concevoir un plan de lutte contre les violences institutionnelles

Les violences sont encore plus inacceptables lorsqu’elles concernent des mineurs confiés à l’institution qui doit les protéger. Nous élaborerons un plan de lutte contre les violences institutionnelles à travers la formation des professionnels (services départementaux, personnels des établissements).
Par ce plan de lutte, nous veillerons également à favoriser des espaces d’expression pour les enfants et les jeunes. La libération de la parole doit aussi concerner les enfants protégés, qui se taisent parfois, face au poids des institutions qui les prennent en charge.

La séparation des fratries peut avoir des effets extrêmement destructeurs sur les enfants concernés. En ce sens, elle peut constituer une forme de violence institutionnelle. Aussi, nous veillerons à la création de lieux d’accueil spécifiques pour les fratries afin de maintenir les liens lorsque cela se révèle bénéfique pour les membres de la fratrie.

FAIRE CONFIANCE AUX JEUNES

Moins touchés par l’épidémie, les jeunes ont toutefois subi de plein fouet les répliques économiques et sociales du séisme sanitaire. Véritable épreuve pour les jeunes, elle continue à entraver leur quotidien, leurs sociabilités, leur parcours scolaire et leur insertion dans le monde du travail. Nous prendrons toutes les mesures possibles afin de créer un pacte volontariste en direction des jeunes nordistes, dans l’objectif de favoriser leur autonomie et de leur donner confiance en l’avenir.

Soutenir la mise en place d’un minimum social jeunes pour les 18 – 25 ans

Si la crise sanitaire a aggravé la précarité des jeunes, nous sommes bien confrontés à un problème chronique qui appelle une réponse structurelle. C’est pourquoi, nous appelons de nos vœux une véritable révolution culturelle qui consiste à faire confiance aux jeunes en leur donnant vraiment les moyens de leur autonomie.

Nous interpellerons le Gouvernement pour qu’un dispositif de minimum social pour les 18 – 25 ans reposant sur la solidarité nationale soit mis en place. Nous nous battrons pour que les jeunes disposent des mêmes droits que les autres Français. Aujourd’hui, les 18-25 ans, tranche d’âge la plus touchée par la pauvreté en France, sont exclus des différents minimas sociaux (notamment du RSA). Il est temps d’associer à la majorité civile et pénale, la majorité sociale.

Objectif zéro décrocheur : agir pour l’emploi des jeunes en partenariat avec les Missions locales et les Clubs de prévention

Nous interviendrons avec les partenaires associatifs auprès des jeunes qui décrochent ou risquent de décrocher. Ils bénéficieront d’un accompagnement personnalisé et pourront réaliser des missions d’intérêt général dans le cadre d’un service civique. Le renforcement du partenariat Département-Missions locales est impératif afin d’accomplir un véritable bon, quantitatif et qualitatif, dans l’accompagnement vers l’emploi des jeunes, qu’ils soient diplômés ou non. Les clubs de prévention doivent être davantage soutenus, financièrement, par le Département.

Renforcer notre engagement en direction de la Prévention spécialisée

Dans le cadre de sa mission facultative de prévention spécialisée, nous souhaitons que le Département renforce ses actions pour les jeunes en très grande difficulté et en rupture de liens sociaux. Le travail de rue est le point de départ des accompagnements éducatifs menés par les clubs de prévention. Il s’agit d’une intervention sociale et éducative, à la fois collective et individuelle. Or, depuis 2015, le Département du Nord a réduit les moyens octroyés à la Prévention spécialisée et a limité son domaine d’intervention au périmètre des collèges.
Nous refusons cette conception étriquée de la Prévention spécialisée et réinvestirons ce domaine stratégique pour l’avenir des jeunes Nordistes.

Coup de pouce permis de conduire : en route vers l’emploi

Cette aide « coup de pouce permis de conduire », attribuée sous condition de ressources, sera destinée aux jeunes âgées de 17 à 25 ans qui sont accompagnés par les partenaires de l’emploi (Missions Locales, PLIE, Pôle Emploi et Cap Emploi) et qui souhaitent passer leur permis de conduire. Cette aide pourra atteindre 900 €. Les jeunes concernés s’engageront dans une démarche d’insertion professionnelle au titre de laquelle ils seront suivis par les services du Département, à toutes les étapes « clés » de leur parcours.

Expérimenter le dispositif « permis engagement citoyen »

Le Permis citoyen, c’est 400 € pour financer son permis de conduire en contrepartie d’un engagement citoyen bénévole de 35h00 auprès d’une association du Nord. Il concernera les jeunes de 15 à 25 ans qui passent leur permis de conduire. Nous proposerons 1 000 permis engagement citoyens chaque année.

Créer un fonds « jeunes en action » pour financer des projets citoyens

Le Département s’engagera à soutenir les initiatives et les engagements des jeunes qui s’inscrivent dans leur parcours vers l’autonomie et participent à leur formation citoyenne. Pour quels projets ? Organisation de concerts, création d’un spectacle, réalisation d’un court-métrage, d’une pièce de théâtre, projets de sensibilisation à l’environnement, d’animation locale, de solidarité internationale… Cette bourse sera destinée aux jeunes de 16 à 25 ans. Les projets pourront être portés par : une association, une junior association, un jeune à titre individuel (majeur obligatoirement) ou un groupe de jeunes, un foyer socio-éducatif de collège…

Développer le service civique

Le service civique est un engagement volontaire pour les 16-25 ans pour l’accomplissement d’une mission d’intérêt général. Seule la motivation à s’engager et à agir au bénéfice d’une cause d’intérêt général est requise. Le Département du Nord renforcera son engagement dans ce domaine en lien avec le sujet de l’insertion des jeunes.

Construire un partenariat avec les Universités et au service des étudiants

Depuis 2015, le Département du Nord a totalement délaissé la question universitaire et étudiante. Au-delà de la simple question de la compétence Enseignement supérieur et Recherche, dévolue à la Région, le Département a un rôle à jouer pour proposer des coopérations dans le domaine de la formation, de la recherche et de la vie étudiante. Nous engagerons un partenariat avec les acteurs de l’enseignement supérieur afin de conforter l’excellence universitaire, de bénéficier de l’ancrage et des réseaux des établissements pour démultiplier un certain nombre d’actions et de politiques publiques et solliciter l’expertise et le savoir-faire des établissements sur des sujets l’intéressant. Concrètement, l’engagement du Département pourra prendre la forme de financements CIFRE en direction des doctorants, du soutien à des dispositifs tels que la création d’épiceries sociales et solidaires sur les campus ou bien encore un partenariat avec les Archives départementales sur le plan de la Recherche.

FAIRE CONFIANCE AUX JEUNES

Moins touchés par l’épidémie, les jeunes ont toutefois subi de plein fouet les répliques économiques et sociales du séisme sanitaire. Véritable épreuve pour les jeunes, elle continue à entraver leur quotidien, leurs sociabilités, leur parcours scolaire et leur insertion dans le monde du travail. Nous prendrons toutes les mesures possibles afin de créer un pacte volontariste en direction des jeunes nordistes, dans l’objectif de favoriser leur autonomie et de leur donner confiance en l’avenir.

Soutenir la mise en place d’un minimum social jeunes pour les 18 – 25 ans

Si la crise sanitaire a aggravé la précarité des jeunes, nous sommes bien confrontés à un problème chronique qui appelle une réponse structurelle. C’est pourquoi, nous appelons de nos vœux une véritable révolution culturelle qui consiste à faire confiance aux jeunes en leur donnant vraiment les moyens de leur autonomie.

Nous interpellerons le Gouvernement pour qu’un dispositif de minimum social pour les 18 – 25 ans reposant sur la solidarité nationale soit mis en place. Nous nous battrons pour que les jeunes disposent des mêmes droits que les autres Français. Aujourd’hui, les 18-25 ans, tranche d’âge la plus touchée par la pauvreté en France, sont exclus des différents minimas sociaux (notamment du RSA). Il est temps d’associer à la majorité civile et pénale, la majorité sociale.

Objectif zéro décrocheur : agir pour l’emploi des jeunes en partenariat avec les Missions locales et les Clubs de prévention

Nous interviendrons avec les partenaires associatifs auprès des jeunes qui décrochent ou risquent de décrocher. Ils bénéficieront d’un accompagnement personnalisé et pourront réaliser des missions d’intérêt général dans le cadre d’un service civique. Le renforcement du partenariat Département-Missions locales est impératif afin d’accomplir un véritable bon, quantitatif et qualitatif, dans l’accompagnement vers l’emploi des jeunes, qu’ils soient diplômés ou non. Les clubs de prévention doivent être davantage soutenus, financièrement, par le Département.

Renforcer notre engagement en direction de la Prévention spécialisée

Dans le cadre de sa mission facultative de prévention spécialisée, nous souhaitons que le Département renforce ses actions pour les jeunes en très grande difficulté et en rupture de liens sociaux. Le travail de rue est le point de départ des accompagnements éducatifs menés par les clubs de prévention. Il s’agit d’une intervention sociale et éducative, à la fois collective et individuelle. Or, depuis 2015, le Département du Nord a réduit les moyens octroyés à la Prévention spécialisée et a limité son domaine d’intervention au périmètre des collèges.
Nous refusons cette conception étriquée de la Prévention spécialisée et réinvestirons ce domaine stratégique pour l’avenir des jeunes Nordistes.

Coup de pouce permis de conduire : en route vers l’emploi

Cette aide « coup de pouce permis de conduire », attribuée sous condition de ressources, sera destinée aux jeunes âgées de 17 à 25 ans qui sont accompagnés par les partenaires de l’emploi (Missions Locales, PLIE, Pôle Emploi et Cap Emploi) et qui souhaitent passer leur permis de conduire. Cette aide pourra atteindre 900 €. Les jeunes concernés s’engageront dans une démarche d’insertion professionnelle au titre de laquelle ils seront suivis par les services du Département, à toutes les étapes « clés » de leur parcours.

Expérimenter le dispositif « permis engagement citoyen »

Le Permis citoyen, c’est 400 € pour financer son permis de conduire en contrepartie d’un engagement citoyen bénévole de 35h00 auprès d’une association du Nord. Il concernera les jeunes de 15 à 25 ans qui passent leur permis de conduire. Nous proposerons 1 000 permis engagement citoyens chaque année.

Créer un fonds « jeunes en action » pour financer des projets citoyens

Le Département s’engagera à soutenir les initiatives et les engagements des jeunes qui s’inscrivent dans leur parcours vers l’autonomie et participent à leur formation citoyenne. Pour quels projets ? Organisation de concerts, création d’un spectacle, réalisation d’un court-métrage, d’une pièce de théâtre, projets de sensibilisation à l’environnement, d’animation locale, de solidarité internationale… Cette bourse sera destinée aux jeunes de 16 à 25 ans. Les projets pourront être portés par : une association, une junior association, un jeune à titre individuel (majeur obligatoirement) ou un groupe de jeunes, un foyer socio-éducatif de collège…

Développer le service civique

Le service civique est un engagement volontaire pour les 16-25 ans pour l’accomplissement d’une mission d’intérêt général. Seule la motivation à s’engager et à agir au bénéfice d’une cause d’intérêt général est requise. Le Département du Nord renforcera son engagement dans ce domaine en lien avec le sujet de l’insertion des jeunes.

Construire un partenariat avec les Universités et au service des étudiants

Depuis 2015, le Département du Nord a totalement délaissé la question universitaire et étudiante. Au-delà de la simple question de la compétence Enseignement supérieur et Recherche, dévolue à la Région, le Département a un rôle à jouer pour proposer des coopérations dans le domaine de la formation, de la recherche et de la vie étudiante. Nous engagerons un partenariat avec les acteurs de l’enseignement supérieur afin de conforter l’excellence universitaire, de bénéficier de l’ancrage et des réseaux des établissements pour démultiplier un certain nombre d’actions et de politiques publiques et solliciter l’expertise et le savoir-faire des établissements sur des sujets l’intéressant. Concrètement, l’engagement du Département pourra prendre la forme de financements CIFRE en direction des doctorants, du soutien à des dispositifs tels que la création d’épiceries sociales et solidaires sur les campus ou bien encore un partenariat avec les Archives départementales sur le plan de la Recherche.

Créer un dispositif volontariste pour l’accès des jeunes aux vacances

Les vacances ne sont pas un luxe. Elles devraient être un droit au même titre que l’accès à l’éducation, aux loisirs ou à la culture. Nous souhaitons agir pour accompagner au départ en vacances les jeunes n’ayant pas l’occasion de partir de manière autonome. L’opération s’adressera aux jeunes du Nord de 16 à 25 ans qui souhaitent mettre en œuvre un projet de premier départ en vacances en autonomie et en groupe. Cette aide prendra la forme d’une bourse d’aide au départ de 200 € pour les séjours dans le Nord et de 150€ pour les autres destinations. Les jeunes bénéficieront également d’un accompagnement par des référents locaux au sein de structures jeunesse conventionnées avec le Département. Nous fixons l’objectif de 1 000 bénéficiaires par an dans un premier temps.